Teab Invité
| Sujet: Les Plaines d'Abraham Lun 8 Mai à 0:39 | |
| Les Plaines d'Abraham Les Plaines d'Abraham est un parc de Québec au Canada, situé sur un plateau juste en dehors des fortifications de la ville.
Officiellement nommé "Parc des Champs-de-Bataille", il a été la scène, en 1759 de la bataille des Plaines d'Abraham de la guerre de Sept Ans dans laquelle l'armée britannique, sous le général James Wolfe, a escaladé les parois abruptes sous la ville dans la noirceur, surprenant et battant les Français. Aussi bien Wolfe que le commandant français Montcalm moururent de leur blessures, mais la bataille laissa le contrôle du Canada aux Britanniques. Au Traité de Paris de 1763, la France doit conséquemment renoncer ses possessions sur le Canada, l'Acadie et la Louisiane. Aujourd'hui, les Plaines d'Abraham sont souvent utilisées pour des concerts extérieurs, spécialement durant les célébrations de la Fête nationale du Québec et du Festival d'été de Québec.Histoire du parc Le parc des Champs-de-Bataille tire son appellation populaire d'Abraham Martin, un des premiers laïcs à s'être installé sur les hauteurs de Québec. Il n'a jamais possédé ni même habité les parcelles de terrain qui portent aujourd'hui son nom, c'était plutôt l'endroit où il faisait paître ses animaux. Le nom "Plaines d'Abraham" provient donc d'une appellation populaire. C'est la population qui a toujours surnommé les plaines de cette façon.
La Commission des champs de bataille (CCBN) a eu pour mandat en 1908 de commémorer les fêtes du tricentenaire de la ville de Québec en plus de mettre en valeur les faits d’armes des deux célèbres batailles (1759 et 1760). Hormis ces faits historiques capitaux, les plaines ont été le théâtre de nombreux autres faits historiques. Voici une brève présentation de certains de ces faits ou attraits historiques.
LA CROIX DU SACRIFICE
La Croix du Sacrifice fut inaugurée le 1e juillet 1924 en l'honneur des 60 000 Canadiens qui ont perdu la vie lors de la Première Guerre mondiale. Avant l’installation, on déposa sous le monument une première poignée de terre provenant de Vimy, lieu de la bataille où les Canadiens sont morts. Chaque année, à la 11e heure du 11e jour du 11e mois, une cérémonie commémorative a lieu devant la croix pour souligner l'anniversaire de l'Armistice.
L'HYMNE NATIONAL "Ô CANADA"
Le " O CANADA " fut exécuté pour la première fois lors du premier congrès catholique des Canadiens-français, le jour de la Saint-Jean-Baptiste, le 24 juin 1880 (Grande fête de la Saint-Jean-Baptiste de 1880). Pour l'occasion, on organisa un concours ayant comme but la création d'un hymne, quelqu'un ayant proposé qu'un grand chant national soit exécuté pendant la fête. Il aurait été chanté au Québec Skating Club sur les plaines d'Abraham. Les paroles du "Ô Canada" ont été composées par le juge Adolphe-Basile Routhier. La musique a été écrite par Calixa Lavallée, organiste de l'église Saint-Patrice-de-Québec, très connu pour ses talents de musicien.
QUÉBEC GOLF CLUB Le "Québec Golf Club" a été créé en 1874 par un groupe de gens bien nantis, soit des officiers militaires, de riches marchands de bois, d'importants notaires, des hommes politiques et des administrateurs de banque. Le terrain de golf était situé à l'endroit appelé Cove Fields sur les plaines d'Abraham. Au départ, comme le terrain est très accidenté, on a recours aux vaches pour "tondre " le gazon à l'exception des "verts". Le premier francophone à devenir membre du club fut Sir George Garneau (premier président de la Commission des champs de bataille nationaux). En 1915, le "Québec Golf Club" doit renoncer au site des plaines d'Abraham (fin de bail). En 1922, le club achète des terrains à Boischâtel pour s'y installer en permanence. À son 60e anniversaire, en 1934, la mention royale est accordée au club. Désormais, on l'appellera le « Royal Québec Golf Club ».
LABORATOIRE DE L'ARSENAL
Annexe de la cartoucherie de Québec. Ateliers de remplissage et de montage où de 1884 à 1938, année de la démolition du bâtiment, de 100 à 200 femmes se relayaient pour la fabrication de cartouches et d'obus. Les ateliers en bois (série de petites cabanes) étaient séparés par des amoncellements de terre visant à limiter les dégâts en cas d'explosion. Une palissade de bois tenait les curieux à distance. Situés au pied de la Citadelle, ces ateliers avaient l'aspect d'un fort à l'indienne. Ce laboratoire a fourni les munitions aux soldats envoyés par le gouvernement dans le conflit l'opposant aux troupes de Louis Riel. Pour s'assurer de la qualité des munitions, un champ de tir est aménagé à côté de l'atelier.
LE FAUBOURG DE LA MISÈRE
En 1940-1941, le ministère de la Défense nationale fait construire une quarantaine de bâtiments destinés à une vocation de camp de concentration et d’hôpital militaire. À la fin de la guerre, le maire de Québec obtient la permission d'y placer temporairement des familles sans logis. C'est à partir de 1950 que sera démoli ce "faubourg de la misère".
ORSERVATOIRE ASTRONOMIQUE
De 1852 à 1874, l'observatoire astronomique fournissait l'heure locale exacte aux marins des nombreux navires qui fréquentaient le port. En 1930, avec l'arrivée de la radio, la priorité devient météorologique plutôt qu'astronomique. Les renseignements recueillis serviront donc aux services de protection forestière et routière, aux lignes aériennes ainsi qu'à la navigation fluviale et océanique. En 1936, l'observatoire est démoli, les objets astronomiques et météorologiques sont cédés au Collège des Jésuites.
TRICENTENAIRE ET LORD GREY
Lord Earl Grey s'empara de l'idée des fêtes du tricentenaire pour faire avancer ses vues impérialistes il avait alors une merveilleuse occasion de transformer une fête à l'origine d'envergure municipale en une manifestation impériale. Les fêtes avaient été fixées à 1909 coïncidant ainsi avec l'inauguration du pont de Québec mais celui-ci s'écroula le 29 avril 1907. On décida donc de devancer les fêtes en 1908. 750 tentes furent dressées sur les plaines d’Abraham pouvant recevoir 3200 personnes. Le 13 février 1907 on suggéra de créer une commission afin d'administrer les fonds. C'est à Lord Grey que l'on doit la magnifique Terrasse Grey de style Moyen Âge qui nous offre une très belle vue sur la rive sud. Il avait aussi prévu dans la première moitié du siècle l'érection d'une statue dépassant de 30 cm la statue de la Liberté : "l'Ange de la paix".
CÔTE GILMOUR
Endroit où les Britanniques montèrent dans la nuit du 12 au 13 septembre 1759 pour combattre les Français. Cette voie de circulation offre aujourd’hui un lien entre le boulevard Champlain (en bordure du fleuve) et le parc, dans la haute ville de Québec.
LE PARC ET L'AVENUE DES BRAVES
La Commission des champs de bataille nationaux voulait faire de l'avenue des Braves la "plus belle avenue de Québec". Les travaux de construction ont commencé en 1912. L'avenue des Braves est un pont chargé d'histoire et un lieu de promenade privilégié reliant entre eux deux parcs (le parc des Braves et le parc des Champs-de-Bataille). L'avenue est macadamisée de la manière la plus solide et des plates-bandes s'insèrent entre les trottoirs et la rue. Une artère de cette classe doit présenter une architecture distinctive. Ainsi, avec sa vocation résidentielle, le type de résidences autorisées se résume à la maison unifamiliale isolée ou jumelée. Les lampadaires retrouvés sur l'avenue des Braves sont identiques à ceux des plaines d'Abraham.
Le parc a quant à lui une superficie de six hectares. C'est à cet endroit que se déroula la fameuse bataille de 1760, opposant Lévis et Murray. On peut apercevoir sur son territoire : le monument dédié aux Braves de 1760, une terrasse, deux kiosques, une plaque commémorative et des panneaux d'interprétation. Le monument des Braves dédié aux soldats français morts de la bataille de Sainte-Foy, le 28 avril 1760, est une propriété publique. Ce monument national a été exécuté par Charles Baillargé. D'une hauteur de 75 pieds (22 mètres), il consiste en une colonne de fonte cannelée. Tout en haut, la statue de Pellone, déesse romaine de la guerre, mesure 10 pieds (3 mètres) de hauteur. Sur les façades du piédestal, on retrouve une plaque au nom de Lévis, une autre au nom de Murray et une reproduction du moulin Dumont. Sur la dernière façade, on y retrouve une inscription dédiée aux Braves. Des papiers et des ossements de soldats morts au combat reposent dans le socle du monument.
MONUMENT ET PUITS DE WOLFE
Le 13 septembre 1759, on y rafraîchit les lèvres brûlantes du général Wolfe qui était mourant, blessé à trois endroits. À cette époque, le puits avait 15 pieds de profondeur. Aujourd'hui, il est comblé. En 1790, le major Holland, arpenteur général du Canada, fit placer un méridien à l'endroit où, croit-on, Wolfe expira. En 1913, la CCBN érigeait une colonne identique à celle de 1849 que menaçait la ruine.
MANUFACTURE ROSS RIFLE
Les édifices de la Ross Rifle ont occupé pendant plusieurs années le terrain à l'est de la tour Martello 1. La CCBN entra en possession du terrain après la démolition des bâtiments en 1931. On fabriquait à la manufacture un fusil célèbre : le fusil Ross. Cette arme était de très haute précision, mais très dangereuse pour son utilisateur car elle explosait. Établit en 1902, la Ross Rifle Factory a fourni des armes aux soldats canadiens lors de la Première Guerre mondiale.
TOURS MARTELLO
À la fin du 18e siècle et au début du 19e, quand la popularité des tours Martello se propagea à travers tout l'empire britannique et même ailleurs, Québec n'y échappa pas. Ainsi, de 1808 à 1812, la construction de quatre tours fut entreprise. Les promoteurs du projet espéraient bien en ériger huit, selon le plan de la ville et des fortifications fait en 1808, mais on s'arrêta à quatre. Ces tours n'eurent jamais à prouver leur efficacité. Elles ont été classées (tour 1) ou reconnues (tour 2) comme monuments historiques. Compte tenu de leur détérioration avancée, elles ont été restaurées en 1992.
JARDIN JEANNE D'ARC
De forme rectangulaire et légèrement en contrebas, appelé "sunken garden", l’architecte paysagiste Louis Perron a réussi à y combiner la structure géométrique du jardin français et la végétation débordante et colorée de la plate-bande à l'anglaise. Le jardin se compose presque uniquement de plantes vivaces avec fleurs annuelles et bulbes, le tout entouré de haies d'arbustes et d'une rangée de magnifiques ormes d'Amérique. Chaque élément est choisi avec soin pour que le jardin soit attrayant de mai à octobre.
RÉSERVOIR MUNICIPAL
Construit entre 1931 et 1933, le réservoir municipal de Québec a coûté 516 193 $. De nos jours, il en coûterait plus de 15 millions à bâtir. Sa construction fut un bon moyen pour combattre les effets de la crise. Sa fonction d'origine était d'alimenter les quartiers Champlain et Limoilou. L'eau y était alors renouvelée aux trois jours. Sa fonction actuelle est l'alimentation de la partie basse du Vieux-Québec, le Cap-Blanc, les quartiers Saint-Jean-Baptiste et Saint-Sauveur. Le réservoir pourrait servir lors d'incendie majeur. En cas d'urgence, le réservoir peut alimenter toute la ville durant 24 heures. L'eau n'a pas besoin d'être pompée puisque le réservoir est situé sur le lieu le plus élevé de Québec. Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Plaines_d%27Abraham http://www.ccbn-nbc.gc.ca/_fr/batailles.php?section=1 http://www.telegraphe.com/photograf/abraham/index.html |
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Antélusa Capitaine de bord
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Maty Membre d'exception
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