Teab Invité
| Sujet: Chutes Montmorency Mer 29 Mar à 4:59 | |
| Chutes Montmorency
La chute Montmorency est située à l'extrême Est de la Ville de Québec. La chute, d'une hauteur de 83 mètres, est la plus haute de la province du Québec et est plus haute de 30 mètres que les fameuses chutes du Niagara.
La chute est située à l'embouchure de la rivière Montmorency où elle se laisse déverser par le rivage en falaise dans le fleuve Saint-Laurent, vis-à-vis de l'extrémité Ouest de l'Île d'Orléans. La chute a été nommée ainsi en 1613 par Samuel de Champlain, en l'honneur d'Henri II, duc de Montmorency, qui servit comme vice-roi de la Nouvelle-France de 1620 jusqu'à 1625.
La chute se trouve dans un parc provincial. Des escaliers permettent aux nombreux touristes de les observer sous différents angles. Un pont suspendu offrant un point de vue spectaculaire relie les deux côtés du parc. Il y a également un téléphérique qui transporte les visiteurs entre la base et le sommet de la chute. Pendant l'été, le parc accueille une compétition internationale de feux d'artifices, Les grands Feux Loto-Québec.
Les restes des fortifications de terre construites par le Général Wolfe sont situés dans la partie orientale du parc. Ils ont été construits en 1759. Les amerrisages au-dessous de la ville de Québec ont été repoussés par le Général Montcalm à la chute Montmorency. Finalement un assaut victorieux a été lancé quand Wolfe a fait une attaque-surprise en escaladant les falaises sous les Plaines d'Abraham, durant la bataille des Plaines d'Abraham.
Le terme chutes Montmorency n'est pas reconnu par la Commission de toponymie du Québec, qui ne reconnaît que chute Montmorency. Cette tournure est de plus critiquée par les spécialistes de la langue Camil Chouinard (1300 pièges du français parlé et écrit) et Yvon Delisle (Mieux dire : Mieux écrire), le second fondant manifestement sa critique sur le livre du premier. Les habitants du secteur Montmorency utilisent cependant souvent cette tournure, car on trouve trois chutes à cet endroit, dont deux qui seraient peut-être artificielles (ce sont les deux plus petites qu'on ne montre jamais en image) et dont l'une, le Voile-de-la-mariée (la graphie de ce nom pourrait être incorrecte) possède même un panneau d'indication bleu l'identifiant clairement. Ces deux petites chutes ne sont pas bien connues comparativement à la grande notamment parce qu'une voie ferrée les rend difficiles d'accès.
Le parc de la chute Montmorency a la triste réputation d'être le pont de Londres de la région de Québec. Une quantité impressionnante de personnes s'y suicident. C'est d'ailleurs peut-être en partie de là que la fameuse légende de la Dame blanche tire son origine.Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Chutes_Montmorency |
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Reine Genoveva Spécialiste
Nombre de messages : 104 Localisation : Devant mon ordinateur Date d'inscription : 30/11/2004
| Sujet: Re: Chutes Montmorency Jeu 30 Mar à 1:31 | |
| c'est quoi légende de la Dame blanche ?? | |
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Teab Invité
| Sujet: Re: Chutes Montmorency Jeu 30 Mar à 5:01 | |
| Voici la légende :
La Dame Blanche du Lac de Montmorency
Par une belle journée d’été de 1759, elle cours rejoindre son fiancé, brave et vaillant jeune homme au regard de braise. Après les durs travaux de la journée, ils se rejoignent souvent en haut du Grand Sault (chute Montmorency), là où l’on découvre l’Île d’Orléans. À la fin de l'été, une fois les récoltes terminées, ils s'uniront pour toujours. À l’abri des regards, près de la chute, ils font mille et un projets d’avenir.
Et voici qu'un matin de juillet 1759, dans toutes les paroisses de la côte, les curés avaient réuni les familles et lancé : - Partez ! Emmenez bêtes et provisions ! Terrez-vous au fond des bois ! Les Anglais sont là !
Les femmes avaient suivi les ordres et elles avaient conduit les enfants et les bêtes à l'abri. Les maisons et les granges restaient toutes désertes. Seuls demeuraient sur les bords du fleuve Saint-Laurent les hommes, jeunes et vieux, qui s'étaient engagés dans les milices pour défendre leurs biens jusqu'au dernier souffle. Depuis plus d'un mois, la flotte anglaise sillonnait le fleuve. Chaque jour, de la pointe de l'île ou du haut des falaises, des messagers annonçaient l'arrivée d'une nouvelle frégate ennemie pleine de soldats.
Les premiers coups de canon tonnèrent. Ils ne cessèrent plus de tout le jour. Seuls les bruits des armes et l'odeur du feu arrivaient jusqu'au campement. Des nuages noirs éclatèrent enfin et une pluie torrentielle s'abattit sur le bois, couvrant de son fracas tous les bruits de la guerre qui se déroulait plus bas, près du grand sault.
Puis, dans l'après-midi, un milicien arriva avec quelques Indiens et un blessé qu'il confia aux femmes. - Les Habits rouges ont attaqué les redoutes, dit-il, hors d'haleine, et ils ont tenté de gravir les falaises et de franchir les gués. Mais nos troupes les attendaient derrière les fascines et elles ont empêché leur avance. La pluie continuait. Les soldats anglais qui tentaient de ravir les escarpements se mirent à glisser dans la boue et sur les rochers. Et, voyant que la marée allait les retenir prisonniers sur la batture, ils firent marche arrière dans les cris et la confusion, laissant derrière eux de nombreux morts. La bataille de Montmorency se terminait par une brillante victoire des Français. Dans le bois, tout le monde attendait des nouvelles. Quelques soldats et miliciens essoufflés et trempés vinrent rassurer leurs parents.
Mathilde eut beau attendre et attendre encore, Louis ne vint pas au campement dans le bois. Alors, n'y tenant plus, elle quitta les autres sous la pluie et se dirigea en hâte vers la rivière. Elle se mit à courir sur les rochers sans se soucier des ronces qui déchiraient son mantelet et son jupon de droguet.
Elle arriva enfin en amont de la grande chute ; elle vit des gens et entendit des appels.
- Mathilde ! Oh ! Mathilde ! Folle d'espoir elle alla vers les voix qui montaient dans la nuit. En la voyant, les miliciens s'écartèrent et firent silence. Il était là, son Louis : il reposait sur la rive dans ses habits familiers. Mathilde l'appela doucement, attendant qu'il se lève et qu'il accoure vers elle. Mais Louis restait couché et ne donnait aucun signe de vie. Ses compagnons semblaient figés. Ils baissaient les yeux sans dire un mot. Alors, elle comprit qu'elle arrivait trop tard. Elle se jeta sur son corps en hurlant sa douleur. Des hommes tentèrent de l'apaiser, de lui expliquer comment Louis avait sans doute été blessé et comment il s'était traîné pour boire à la rivière avant de mourir. Mais Mathilde, déchirée de sanglots, n'entendait rien. Alors, les miliciens la laissèrent seule avec Louis, son amour enfin retrouvé. Au bout d'un moment, elle sécha ses larmes. Son coeur, tout fondant d'amour, se durcit. Sans qu'on puisse la retenir, elle s'enfuit dans la première lumière de l'aube . Mathilde se mit à marcher comme une somnambule. Guidée par le bruit grandissant de l'eau qui se précipitait vers le fleuve, elle arriva juste en haut, au bord du rocher. C'était là où tant de fois elle s'était tenue avec Louis, là où toute la rivière, d'un geste majestueux, bascule dans le vide. Mathilde enfila sa robe blanche et sans hésiter un seul instant, elle ouvrit tout grand les bras et se laissa glisser dans la chute. On ne la revit plus jamais.
Encore aujourd'hui, pendant les belles soirées d'automne, juste à la fin du jour, les gens de l'île d'Orléans racontent qu'ils peuvent voir distinctement une jeune femme toute vêtue de blanc errer au pied du grand sault de Montmorency.
C'est le fantôme de Mathilde Robin qui, les soirs de lune, semble chercher encore dans les bouillons de la chute le corps de son bien-aimé. Certains prétendent que son voile, emporté le soir de sa noyade, aurait donné naissance à la mince cascade coulant à l’ouest de la chute Montmorency.
source : http://www.buteau.qc.ca/ |
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Fleur Membre d'exception
Nombre de messages : 544 Localisation : frontignan lapeyrade hérault france Date d'inscription : 03/09/2004
| Sujet: grandiose Mar 25 Avr à 7:53 | |
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| Sujet: Re: Chutes Montmorency | |
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