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 Le parc Olympique de Montréal

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Teab
Invité




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MessageSujet: Le parc Olympique de Montréal   Le parc Olympique de Montréal EmptyDim 26 Mar à 15:45

LE PARC OLYMPIQUE DE MONTRÉAL

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Histoire :

Le choix du site Au cours des années 1930, un immense terrain vacant situé dans l’Est de Montréal attire l’attention du maire Camilien Houde. Il s’agit du quadrilatère où se trouve aujourd'hui le Parc olympique. Le maire Houde veut y présenter les Jeux de l'Empire. Malheureusement, la Seconde Guerre mondiale coupe court à ce projet.

Le 4 décembre 1969, un autre maire de Montréal voit grand pour la métropole québécoise. Cette fois, c’est Jean Drapeau. Ce dernier passe à l’action et pose officiellement la candidature de Montréal pour la présentation des Jeux de la XXIe Olympiade en 1976.

Le 12 mai suivant, le Comité international olympique (CIO) annonce qu'il confie à la Ville de Montréal l'organisation des Jeux de 1976. Le quadrilatère reprendra vie. Le maire Jean Drapeau.

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Les premiers pas de la construction des installations

En avril 1972, la Ville de Montréal dévoile, devant la presse internationale, la première maquette du futur Stade olympique. Il s’agit d’un bâtiment ellipsoïdal ressemblant à un gigantesque coquillage, ouvert au centre et surmonté d’un mât habitable de 175 mètres de haut.

Le 3 février 1973, le Comité organisateur des Jeux olympiques (COJO) établit le premier cheminement critique global de la construction des installations et les travaux d'excavation débutent au Parc olympique le 28 avril 1973. Entre cette date et la fin des travaux de terrassement, en décembre de la même année, on enlève environ 2 120 000 mètres cubes d’argile et de calcaire.

Le 27 août suivant, les travaux de construction du Vélodrome débutent et le 16 février 1975 sera la date du décintrement de la toiture de cet immeuble vraiment unique.

En août 1974, les premiers piliers du Stade, coulés sur place, commencent à surgir du sol. Il reste à peine deux ans pour terminer l’œuvre.

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Création de la Régie des installations olympiques

Les mois passent et les travaux avancent à grands pas. Toutefois, en mai 1975, les travailleurs débrayent et ce n'est que le 26 octobre suivant qu'ils reviennent au chantier. L'échéancier accuse un retard important.

L'Assemblée nationale du Québec, inquiète quant à l’éventualité que les Jeux ne puissent pas être présentés, adopte le projet de loi 81 qui crée la Régie des installations olympiques (RIO) pour prendre en charge la construction des installations du Parc olympique soit le Stade, le Vélodrome, le Centre de natation et le Village olympique. Nous sommes le 20 novembre 1975.

Lors de la prise de possession du chantier, fin novembre 1975, les travaux de construction du Stade et des piscines accusent un retard qui met en péril la tenue des Jeux olympiques qui doivent se tenir à compter du 17 juillet 1976. La construction du Vélodrome ayant débuté plus tôt, les travaux y sont plus avancés mais sont néanmoins en retard.

Des relations de travail tendues, une inflation écrasante et une productivité ralentie forment l’héritage transmis à la RIO.

Dès les premières heures qui suivent leur nomination, les membres de la RIO évaluent la situation. Ils arrivent à la conclusion qu’il serait impossible de terminer les constructions à temps selon le plan intégral. Même la réalisation des travaux strictement essentiels paraît difficile à compléter. On décide donc d’évaluer toutes les possibilités qui permettraient la tenue des Jeux, y compris l’étude de lieux de compétition alternatifs.

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Sauvons les Jeux !

La RIO prend des mesures énergiques afin de renverser la vapeur sur le chantier du Parc olympique. Le directeur général de la RIO s’installe en permanence au chantier et une équipe de spécialistes en relation de travail est dépêchée sur place afin d’assainir le climat de travail.

En décembre, la RIO décide de ne s’en tenir qu’aux travaux strictement essentiels à la tenue des Jeux et d’élaborer un nouveau calendrier des travaux. Ainsi, la construction du mât s’arrêtera à 208 pieds ce qui permettra d’accélérer les travaux aux piscines qui se trouvent en-dessous.

De plus, des gradins temporaires seront construits au niveau 300 du Stade, là où devaient être érigés des gradins permanents. La construction des dalles promenades et certains finis architecturaux sont reportés à plus tard. Également, des locaux temporaires seront mis à la disposition des athlètes et des officiels. Le centre de presse, qu’il aurait fallu démanteler après les Jeux, sera installé dans des locaux loués au nouveau Complexe Desjardins plutôt qu’au Stade, ce qui rapproche également les journalistes de leur lieu d’hébergement.

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Réorganisation du travail

Afin de faciliter la gérance et d’accélérer l’avancement des travaux, le chantier est fractionné en six cellules de travail, chacune ayant à sa tête un ingénieur responsable d’une section bien définie du chantier. Ce sont les six cellules suivantes : secteur Stade, secteur Vélodrome, secteur mât-piscines, secteur stationnement Viau, secteur stationnement Pie-IX et secteur installations temporaires.

Fin décembre, l’étude des possibilités de lieux alternatifs pour les compétitions démontre qu’il est impossible d’avoir recours à une telle option. Les sites de Blue Bonnets, du Domaine Saint-Sulpice, du Parc Jarry, et les environs immédiats du Centre Claude-Robillard ont été évalués.

Les deux dernières hypothèses sont plausibles, mais l’aménagement de l’un ou l’autre de ces sites aurait nécessité des dépenses de 60 millions de dollars, la plupart pour des aménagements temporaires. Par ailleurs, la RIO n’a aucune assurance qu’ils puissent être aménagés à temps.

Deux mois après la prise en main du chantier olympique par la RIO, on assiste à une accélération notable de la cadence des travaux, l’harmonie règne sur le chantier et la productivité monte en flèche.

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Les problèmes techniques
D’autres faits sont aussi à l’origine de la différence entre les prévisions de 1972 et le total des dépenses atteint en 1976. D’abord, la complexité des structures et la nouveauté des méthodes de construction pour l’ensemble Stade, Piscines et Vélodrome olympiques posent des problèmes techniques qu’on n’avait pas prévus.

L’architecture audacieuse exige souvent de nouveaux procédés de construction, qui transforment le chantier en une véritable école. Il faut assurer l’apprentissage des travailleurs, le rodage et le perfectionnement de ces nouvelles techniques, notamment en matière de préfabrication postcontrainte avancée. Et il faut, de toute évidence, mettre un soin particulier à l’exécution.

De plus, le sol a causé des surprises dont on ne pouvait guère prévoir l’ampleur lors du choix de l’emplacement, en dépit de toutes les études réalisées à l’époque. Le terrain choisi pour le Parc olympique longe l’ancienne falaise de la mer de Champlain; à un autre âge géologique, il se trouvait en bordure du Saint-Laurent. La roche de fondation, fragile et fissurée en maints endroits, menace même de s’effriter.

La découverte du sol fissuré oblige à revoir toutes les études sismiques sur le bâtiment. Il faut maintenant, à la lumière de cette nouvelle situation, épaissir les dalles, procéder à une adjonction d’acier, renforcer les tours et ériger des berceaux d’appui. Bref, toutes les modifications aux fondations se rattachant à la faible résistance du sol se chiffrent à plus de 12 millions $ pour le Vélodrome seulement, soit autant que le montant initial prévu pour l’ensemble de cette installation.

Ce n’est là qu’une difficulté parmi bien d’autres tout aussi imprévisibles, qui ont fait monter les coûts. Un autre exemple, le prix de l’acier. Fixé par les producteurs américains à 200 $ la tonne au début, il est passé à 900 $ en six mois. Quand on a commencé à travailler au Stade olympique, l’acier coûtait 1 200 $ la tonne.

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L’année 1976 passe en cinquième vitesse

Le 1er janvier 1976, le gros œuvre du Vélodrome est terminé; on passe à l’installation des murs vitrés et de la piste.

Le 2 février, la RIO affirme aux membres du Comité international olympique, réunis à Innsbruck, que les installations seront terminées dans les délais prévus.

Le 8 février, l’assemblage de la dernière des 34 consoles du Stade est terminé.

Le 29 mars, le dernier segment de l’anneau technique du Stade est installé.

Le haut niveau de productivité permet de réaliser des travaux jugés d’importance secondaire, soit la construction de gradins permanents au niveau 300, les cascades et la dalle promenade. On décide d’ajouter un étage supplémentaire au mât afin de garantir une meilleure stabilité; le mât s’élèvera à 237 pieds.

Le 5 avril, la RIO reçoit le mandat de parachever le Village olympique.

Le 7 avril, on évacue les grues et les équipements lourds du centre du Stade pour permettre la pose du gazon et l’aménagement de la piste d’athlétisme.

Le 15 avril, le bétonnage du Centre de natation se termine.

Le 10 mai, les deux tableaux d’affichage et le tiers des sièges sont installés dans le Stade; la pelouse est en place.

Le 15 mai, fin des travaux de construction du Village olympique.

Le 13 juin, la RIO remet les installations du Parc olympique et le Village olympique au Comité organisateur des Jeux olympiques (COJO) qui en devient l’occupant jusqu’au 2 août suivant.

Le 9 juillet, les travaux de construction du Stade sont terminés, à l’exception des aménagements extérieurs. Le 16 juillet, on termine la pose du gazon au Parc olympique.

Ériger le Stade a constitué un véritable exploit pour la RIO. Grâce aux efforts acharnés de plus de 10 000 travailleurs, cette splendide sculpture de béton, composée de 12 000 éléments préfabriqués, a pu accueillir les Jeux olympiques de 1976.

Le 17 juillet 1976, à 15 heures exactement, 12 000 athlètes et accompagnateurs, venus de tous les coins du monde, défilent devant plus de 73 000 spectateurs réunis au Stade olympique alors que plus d’un demi-milliard de téléspectateurs suivent le déroulement des cérémonies d’ouverture des Jeux de la XXIe Olympiade.

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Une deuxième vie pour les installations

Le 2 août 1976, le COJO rend le Parc olympique à la RIO qui est désormais chargée du parachèvement de la construction, de la gestion et de l’exploitation des installations que sont le Stade, le Centre de natation, les stationnements, le Vélodrome et le Village olympique.

Immédiatement après les Jeux, la RIO entreprend de nombreux travaux et aménagements permanents tels que la pose de l’Astroturf, un gazon artificiel qui permet que soient disputés des matchs de baseball, de football américain et de soccer, la construction de casse-croûte permanents, la préparation du bâtiment pour l’hiver, l’installation d’un plancher à niveau variable dans la piscine de compétition, etc.

Le 15 avril 1977, les Expos de Montréal déménagent du Parc Jarry au Stade et disputent leur premier match.

En 1979, le gouvernement annonce la fin d’un moratoire qui avait arrêté temporairement les travaux de parachèvement du complexe Stade-mât-toit. En juin, on reprend la construction de la Tour qui avait été arrêtée à 237 pieds en 1976.

Parallèlement, la RIO transforme le Village olympique en appartements locatifs. Les bureaux de location des appartements ouvrent en janvier 1979. En 1980, les 981 appartements sont tous loués et le Village compte 2 000 résidants.

Le gouvernement du Québec décrète, le 3 juin 1982, un moratoire sur la poursuite de la construction de la Tour et du toit du Stade en raison de la conjoncture économique.

En 1984, on réaménage 148 000 pieds carrés pour des bureaux destinés au Regroupement des organismes nationaux de loisir du Québec. Six cents personnes y emménagent en mai 1985.

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Un toit et une Tour pour le Stade
Le gouvernement du Québec annonce, en 1984, la fin du moratoire qui a arrêté temporairement les travaux de parachèvement du complexe Stade-mât-toit. On assiste alors à la signature, en 1985, d’un contrat clés en main entre la RIO et la firme Socodec, filiale de Lavalin, qui terminera les travaux du complexe Stade-mât-toit à prix fixe (117,7 millions $).

Construite en béton jusqu’à 92 mètres au-dessus du sol, la Tour atteint, en 1986, son élévation finale grâce à une construction d’acier complétant les derniers 83 mètres. Les caissons d’acier à géométrie variable ont été fabriqués à Rimouski par la société Marine Industries. Les 16 et 17 novembre 1986, le plafond-caisson de la niche est hissé. Le levage de cette pièce dure plus de 40 heures. En avril 1987, le toit mobile de kevlar est hissé et déployé.

Le 21 novembre 1987, c’est enfin l’ouverture officielle du funiculaire et de l’Observatoire situé au sommet de la Tour de Montréal. Le toit mobile est hissé.

Commence ensuite, en 1989, le début des travaux de transformation du Vélodrome en Biodôme. La RIO est maître d’œuvre des travaux.

Le 27 juin 1991, des vents violents provoquent une grave déchirure dans la toile de kevlar du Stade qui demeure décoiffé tout l’été. Cette défaillance oblige la RIO à remettre en question le concept même de cette toiture rétractable.

Par souci de prévention, à la suite de la chute d’une poutre « clé de sol » survenue le 13 septembre, la RIO décide de procéder à des travaux de renforcement sur toutes les poutres de ce type et sur les poutres triangulaires même si ces dernières n’ont créé aucun problème. La défaillance était due à un mauvais soudage, isolé, des barres d’ancrage.

Par la suite, la RIO remet le Biodôme à la Ville de Montréal. Ce dernier est livré clés en main le jour de son inauguration, le 19 juin 1992.

Le 5 mai 1993, le gouvernement du Québec approuve la recommandation de la RIO et l’autorise à entreprendre le processus de remplacement du toit du Stade.

En mai 1997, la RIO retient la proposition du consortium Birdair-RSW pour construire le nouveau toit du Stade. Il sera fait de fibre de verre et de téflon supporté par un treillis de câbles d’acier. Les travaux sur le nouveau toit s’amorcent en mai 1998 par la descente du toit de kevlar.

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Projets et développement
La RIO vend le Village olympique en 1998. La gestion d’un complexe résidentiel ne fait plus partie de la mission de la RIO.

À l’automne 1999, les cinémas Famous Players ouvrent un complexe cinématographique, StarCité, sur le site du Parc olympique, ce qui ajoute une nouvelle dimension récréative au site.

En mai 2001, la RIO annonce que douze étages inoccupés de la Tour de Montréal seront transformés en espaces à bureaux par la Corporation immobilière Busac.

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Source : http://www.rio.gouv.qc.ca/
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Fleur
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Fleur


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MessageSujet: merci teab   Le parc Olympique de Montréal EmptyMar 28 Mar à 7:37

merci à toi pour ces belles photos sur le parc olympique de montréal
super
bisous tite fleur
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Teab
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MessageSujet: Re: Le parc Olympique de Montréal   Le parc Olympique de Montréal EmptyMer 29 Mar à 5:00

Merci fleur Coucou Love

Bye
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